Quand Darmanin dit : l’autonomie mais pas avec des subventions, c’est du mépris, il nous traite de mendiants, c’est l’arrogance du maître et quand Carenco renchérit en avançant avec certitude que la question du statut n’intéresse pas le peuple mais uniquement les élus il se trompe car les personnes veulent plus de bien-être certes mais pas au prix de leur dignité. C’est le fonctionnement normal du pouvoir politique néolibéral ils n’ont pas d’amis mais des intérêts et cela nous ne l’avons pas encore intégré, ne nous trompons pas c’est nous qui leur fournissons toutes les informations pour mieux nous connaître, Carenco avoue que c’est en venant souvent ici qu’il apprend.
S’ils ne connaissaient pas notre réaction, jamais ils n’auraient eu cette attitude, ils ne le diraient pas c’est à nous de les surprendre en relevant le défi intelligemment il y va de notre avenir en tant que Martiniquais.
Une explosion sociale c’est nous qui subissons les conséquences, les manifs ils savent les réguler, les mouvements d’humeur dans les médias, ils n’en n’ont cure. La seule chose qui leur ferait peur c’est de prendre en main nos affaires nous mêmes. Mais pour cela il faut nous mettre au travail avec honnêteté, intégrité, équité car Darmanin ne s’est pas gêné pour avancer qu’il y a de moins en moins d’élus représentatifs.
L’ électricité va augmenter de 15%, ils pensent que nous sommes dans l’incapacité de produire une électricité de qualité à moindre coût pour tous. Ils se trompent, pour ce faire il ne nous manque que l’essentiel : le Capital, c’est le moment de faire peuple d’être solidaires, de mettre en avant l’intérêt du pays par le partenariat public privé. Nous avons les experts, l’ingénierie, un responsable de la transition énergétique. Ils enfoncent le clou en parlant d’autonomie alimentaire, là aussi nous avons de plus en plus de petits producteurs, il faudrait qu’ils se mettent en réseaux et coopèrent pour produire ce que nous mangeons.
Dans ce pays là, il y a suffisamment de cerveaux il n’y a aucun doute là dessus, de culture universitaire, de culture populaire, de culture humaine si nous n’analysons que par le prisme de l’argent, nous avons tout faux ce n’est pas un rêve, c’est la réalité.