IL EST Où LE BONHEUR?

Le bonheur n’est pas où vous croyez. Ne faites pas le bonheur des gens à leur place. Depuis la campagne pour les dernières élections municipales nous avons sillonné la Martinique nous avons habité quelques jours entre 3 et 15 jours dans les communes suivantes : Ste Luce, St Esprit, Case Pilote, Morne Vert, Bellefontaine, Trinité, Vauclin, Le Robert, Rivière Pilote, Trois Ilets, Basse Pointe et Le Marin où nous n’avons pas trouvé de local mais où nous avons rencontré la Famille. Les gens pensaient que nous étions en campagne parce que nous nous réunissions entre 7 et 15 personnes mais ce n’était pas le but. L’objectif étant de rencontrer le maximum de personnes du coin et de leur parler tout naturellement de leur quotidien de la vie quoi. Mais quand vous rencontrez ainsi des gens, ils vous parlent de leur situation, de leur condition de vie, de leurs préoccupations. J’ai interrogé lors de mes balades de nombreuses personnes les plus humbles, les plus démunies, nous nous sommes aussi rencontrés chez l’habitant. Toutes les réunions que nous avons faites entre nous, y compris avec des invités, étaient informelles, c’étaient des rencontres comme des Lakous. Quand j’ai rencontré des marins pêcheurs à Ste Luce, des footballeurs à l’Anse Figuier, des agriculteurs au St Esprit, des travailleurs aux Trois Ilets, ils m’ont dit clairement de sortir de là avec mon drapeau, je vous le jure.

Ils m’ont tous dit et je ne mens pas que le bonheur pour elles et eux c’est d’abord d’avoir un bon travail, un transport régulier, de l’eau au robinet, de l’électricité, pouvoir manger sainement afin de préserver leur santé. Voilà ce qu’ils veulent d’abord, après on verra. Quand j’essayais de parler de drapeau, ils me disaient de ne pas rester là.

Alors j’entends la voix qui dit que c’est le ventre qui nous intéresse, c’est peut-être vrai mais la réalité c’est qu’avec le ventre vide, ils n’entendent pas, ils veulent du mieux être car leur pauvreté devient misère, ils ne vous écoutent pas, ils ne parlent pas, ils crient et vous savez toutes et tous comment cela se traduit dans les faits.

Publié par LA PRAXIS

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