le rapport de forces

Quand nous disons que la pensée Politique de l’OSCOP émane du réel ce n’est pas une fiction ni une vue de l’esprit.

Nous partons de ce que vit Ti SonSon dans la réalité dans son quotidien, sa situation sociale, ses besoins, ses attentes.

Nous sommes fondamentalement en empathie avec lui, c’est notre force, c’est cette relation, cet échange entre éclairés et moins éclairés qui s’appuyant sur l’intelligence collective nous permet de cibler les problématiques complexes et prégnantes pour après analyse, expertise, les porter pour traitement aux détenteurs du Pouvoir. Mais hélas la colonisation, l’assimilation réussie nous déresponsabilisent et nous tournons le dos aux politiques qui eux sont préoccupés par leur réélection abusant, usant, sans retenue des attributs du pouvoir.

C’est à ce moment que nous nous voyons obligés et devrions utiliser le rapport de forces. Il se crée à cause des inégalités prégnantes et des injustices nombreuses que subissent les Ti SonSon par le Pouvoir en place. Ce rapport de forces ne devrait pas être l’objet de divisions entre nous mais le moyen le plus efficace pour nous, en opposition à ceux qui sont dans la logique du système, dans la vision des bien pensants leur imposant de résoudre nos problèmes dans le sens de l’intérêt commun. C’est la souveraineté populaire, c’est la constitution . Nous disons que le sens descendant sortant du politique, de l’élite, de l’intelligentsia vers la population est un non sens. Le bon sens c’est la démarche remontante.

Pour nous à L’OSCOP le rapport de forces n’est pas la révolution il peut se traduire par une pétition, un référendum, une consultation, mais surtout et c’est le plus efficient, la manifestation de rue, l’exemple concret la manifestation réussie contre le pouvoir annonçant un non lieu pour le procès intenté à L’Etat dans l’affaire du Chlordécone, nous étions tous ensemble et les choses ont commencé à bouger.

Le contre exemple c’est le corporatisme du mouvement, l’exclusion de la masse.

Nous appelons les Martiniquais à plus de responsabilités pour nous occuper de nos affaires.

Publié par LA PRAXIS

KOUBOUYON: Autonomie alimentaire FLANBOA: Indépendance électrique Bwa sé dlo dlo sé lavi: Protection de notre envirronement Art'Mada : Art en pays insulaire

%d blogueurs aiment cette page :