Il nous faudra vaincre nos peurs, nous armer de courage si nous voulons aller au bout de la démarche proposée par l’OSCOP . La méthode, pour construire le NOUS , faire peuple est innovante, nous faisons un pas de côté, nous prenons an lot larèl. L’ inconvénient c’est que tous ceux qui ont intérêt à ce que les choses ne changent pas feront obstacle. Tous ceux qui ont peur de prendre leurs responsabilités ne participeront pas.
Il faut une sacrée dose de courage aujourd’hui pour se prendre en main, faire fi des politiques, des médias, de l’intelligentsia pour sortir du cadre imposé, c’est à dire tout simplement nous prendre en main pour nous construire un avenir commun. Des copains pensent que l’OSCOP n’atteindra pas ses objectifs, mais que font ils concrètement pour passer du mythe fondateur à la réalisation du projet commun. Nous ne méprisons personne mais nous n’adorons personne non plus.
L’OSCOP atteindra ses objectifs si nous voulons ensemble le faire et nous pouvons. Nous avons la méthode, nous avons les Hommes, nous avons les compétences il ne nous manque que le courage. La critique est nécessaire le blog Ti SonSon Ni Lapawol est ouvert toutes celles et tous ceux qui veulent porter leur contribution sont les bienvenus. Ils y en a qui ont commencé ils le font publiquement d’autres par humilité pensant que la critique est facile le font discrètement en privé, cela est faux de croire que la critique est facile car il faut analyser la proposition et l’amender, cela est pour nous fondamentalement nécessaire pour la suite.
L’OSCOP ne peut décemment pas se désolidariser des actions des jeunes révoltés courageux même s’ils manquent de repères théoriques et de grilles d’analyses par la faute collective de notre génération. Tout l’establishment leur est tombé dessus à bras raccourcis et cela veut tout dire. Ils ont secoué la léthargie ambiante qui s’était emparée des anciens pour nous rappeler à nos devoirs militants. Ils ont eu le mérite de réengager la bataille des idées et cela a été un électrochoc salutaire.
A l’OSCOP nous ne sommes pas en désaccord avec ceux qui pensent avec raison que depuis toujours c’est le lobby des gros békés qui contrôle ce qui nous tient d’économie. Nous n’avons de divergences avec quiconque nous avons des différences d’actions, nous ne sommes pas des naïfs nous savons très bien que ce n’est pas par la bataille des idées que nous nous en sortirons. Mais si pour une fois nous voulons vaincre nous pensons en notre âme et conscience que c’est le chemin, nous savons que les idées nobles de justice sociale que nous partageons, les possédants, les riches, s’en foutent comme de leur première chemise, ils ont un porte feuille à la place du coeur, ce qui compte pour eux ce sont leurs intérêts fonciers et financiers qu’il ne faut pas toucher.
Aussi l’OSCOP nous appelle toutes et tous à discuter, échanger, à propager nos idées, à convaincre car ce n’est qu’un début.
Nous sommes loin de finir de construire les solides fondations de la maison que vous demandez déjà quelle sera la couleur des tôles qui couvriront le toit.
Ti Sonson ni Lapawol 