Le peuple a perdu toute confiance dans le pouvoir politique, le savoir des pseudo-savants et les médias au service de la pensée dominante.
Ce n’est pas une invention de l’OSCOP, ce sont les faits qui le prouvent.
La société martiniquaise est comme toute société humaine, elle est complexe. Mais encore plus que les autres du fait des traumatismes subis par quatre cents ans d’esclavage, suivi d’un colonialisme exacerbé et pervers. Nous avons su nous relever et garder notre dignité, notre confiance en l’avenir grâce à notre culture, notre langue, notre relation. Nous avons su faire peuple contre le fasciste « Le PEN déwo », dans le deuil suite au crash aérien du 15 août 2005 et contre la pwofitasion en février 2009.
Mais depuis ces évènements, tout est parti à vau-l’eau et le pays frise l’anarchie. TOUT MOUN CHEF.
Les vraies raisons sont connues, vérifiables et mesurables.
La déliquescence du pouvoir politique est due au fait que les politiciens font selon leur bon vouloir sans respecter la souveraineté populaire. Ce qui a pour conséquence que le peuple les sanctionne de plus en plus sévèrement. L’exemple des dernières municipales le prouve, les maires de grandes communes ont été élus avec moins de 20% des suffrages exprimés. Ils ne sont pas représentatifs du peuple donc illégitimes. Si dans six mois, nous n’arrivons pas à résoudre ce problème, les élections annoncées à la CTM risquent d’être une mascarade. Quant aux pseudo-savants qui se jouent de la mémoire et de l’histoire selon l’objectif du moment pour imposer leur vision, ils utilisent des méthodes fascisantes pour nous inculquer leurs boniments.
Heureusement que Ti SonSon est loin, très loin d’être un couillon contrairement à ce que pensent ceux et celles qui utilisent péjorativement cet idiome par condescendance.
Quant aux médias qui s’évertuent à fustiger les utilisateurs des réseaux sociaux qu’ils qualifient de débiles, ils sont pourtant les plus gros consommateurs de ces moyens de communication pour bâtir leurs éditos. Ils se font l’écho de la pensée dominante car leur objectif c’est de gravir les échelons à tout prix. Sauf qu’on peut être un grand journaliste mais un petit Homme!
A l’OSCOP, nous n’avons pas besoin de médailles honorifiques. Les droits d’auteurs, nous les laissons aux artistes. Quant à la reconnaissance, elle ne rend pas immortelle.
CE QUI NOUS FAIT GRANDIR, C’EST PRENDRE LE MEILLEUR DE CHACUN POUR CONSTRUIRE LE MEILLEUR POUR TOUS!