LE CONSEIL POPULAIRE

Le conseil populaire c’est quoi?

C’est une structure très importante de l’O.S.C.O.P. C’est l’élément fondamental, si il n’y a pas le conseil populaire, l’organisation de la société civile sur la base du concept de l’opinion publique de la société Martiniquaise n’existe pas. C’est la base de l’organisation, c’est le terrain, le socle, la fondation, c’est le lieu, l’espace, l’endroit où les choses se passent, c’est là où la présence, l’échange, la parole prennent forme où les mots ont un sens, la rencontre, la conversation permettent d’alimenter, de proposer, d’informer, de revendiquer, de critiquer, de désapprouver en toute liberté de penser sans censure. C’est cela qui permet de connaître l’opinion du milieu majoritaire qui traverse tout le pays dans les différents domaines, musique, sport, danse, cuisine, cinéma, journaux, radios, télés, personnes âgées, jeunesse, couples, hommes, femmes, enfants, enfin tout ce qui concerne notre société.

Comment construire le conseil populaire?

Le CP se construit à partir des présidents d’associations des communes ou de volontaires pouvant rassembler des Présidents d’associations. Toutes les associations sont concernées. Il faut à minima une dizaine d’associations de la commune pour proposer ou désigner un correspondant. La construction est simple, il suffit d’un président ou un membre d’une association ou un volontaire de la commune pour proposer un porte parole, cela se fait déjà, dans plusieurs communes aujourd’hui des regroupements d’associations ont lieu pour faire des actions ponctuelles il suffit de le structurer pour le long terme.

Qui le compose?

Il se compose de 34 correspondants représentant les 34 communes de la Martinique. Il ne faut pas penser un instant que cela n’est pas réalisable, ceux qui le disent ont peur que cela se fasse car leur force est notre division. Nous sommes en capacité de mettre de côté un instant nos conflits d’intérêts juste pour réaliser une démarche commune qui ne nous engage pas à vie. Les associations y compris leur membres gardent leur indépendance d’action. C’est la capacité à débattre à dialoguer pour extraire et faire remonter l’opinion du plus grand nombre. Il faut impérativement commencer par cette action sinon le reste n’a aucun sens! C’est vrai qu’il y en a pas mal qui ont basculé dans le sens d’aller vers mais avec beaucoup d’appréhension, le formatage est présent , l’héritage est là, beaucoup beaucoup de questions sont posées au bénéfice de qui? qui tire les ficelles? pour quoi faire? Il y a aussi la concurrence on nous met des obstacles, on n’aime pas la réussite du voisin , tous ces éléments peuvent être dépassés si au delà de la démarche individuelle on met en avant le résultat commun. Partir du particulier pour aller au général.

Pourquoi le construire en premier lieu?

C’est la fondation, de bonnes fondations garantissent une construction solide. La fondation c’est la base il faut qu’elle soit adaptée au terrain si l’on veut une construction durable et solide. Il faut que la construction soit à toutes épreuves. Cet ouvrage ne peut exister si on ne prend pas le temps qu’il faut au début pour mettre en place le CP. Pour l’instant c’est du volontariat, du bénévolat, c’est un contrat moral qui nous lie, mais la discussion est ouverte elle peut évoluer administrativement, moi je préfère la logique du lakou, an lot larèl . Je voudrais que l’on fasse un pas de côté pour bien voir le chemin que l’on veut construire ensemble. Ne me dites pas que cela existe ailleurs c’est faux, archifaux . Ti SonSon ne peut pas prendre la parole à l’ATRIUM, il ne peut pas prendre la parole au palais des congrès de MADIANA, il ne prend pas la parole dans les Assises, les Etats Généraux, il ne peut pas prendre la parole au CESM. Il prend la parole après un Swé Football, après un footing avec les copains, dans un trempage, après un dombré cyrique il la prend dans son milieu naturel il peut parler à labowdaj l’émission de Paulo. Alors que c’est lui qui compose la majorité de la société Martiniquaise et tous les matins en télé en radio sur le France Antilles tu dis vouloir faire son bonheur sache que son lieu d’existence, d’expression, de vie ce sont ses associations.

Publié par LA PRAXIS

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