C’est à ces moments là où le Peuple Martiniquais rencontre de grandes difficultés dans son quotidien, où les gens sont exacerbés par la pénurie d’eau, qu’ils attendent patiemment une meilleure organisation du transport, qu’ils craignent pour leur santé, qu’ils pâtissent de la carence des services publics que je me pose la question du pourquoi et du comment de nos divisions puériles et infantiles en matière identitaire.
Nous ne sommes pas en capacité par notre présence, notre intelligence, notre empathie, de construire un peuple habitant un espace de 1100 km2 simplement parce que celui là est AFrocentriste, Eurocentriste, Panafricaniste, pour la Négritude ou pour la Créolité. Est-ce que vraiment le petit peuple y comprend quelque chose? Que les conscientisés, les historiens, les intellectuels, l’élite débattent entre eux. Mais de grâce, par humilité et surtout pour ne pas humilier les plus faibles, les plus pauvres, les plus démunis, ceux qui sont dans le besoin, que ces considérations ne soient pas l’objet de divisions d’un peuple se disant Martiniquais et vivant dans un espace Caribéen.
Même raisonnement en matière de Politique politicienne que celle là ou celui là défende untel ou unetelle c’est son droit le plus absolu, que tel parti, tel mouvement ou telle organisation se présente aux élections, rien de plus normal. Mais la Politique qui est un art, une science, qui est la gestion de la cité ne peut se faire sans les citoyens, la société civile qui pourraient être représentés par une fédération de toutes les associations du pays, l’opinion publique dont on devrait tenir compte car cette question est indissociablement liée à la démocratie et aux processus qui la renforcent ou la dévoient.
Que les choses soient claires entre nous, je ferai tout pour construire cet outil et je jure que j’irai au bout de mes capacités. Je ne suis membre d’aucun parti, je ne suis candidat à aucune élection politique, ne serai sur aucune liste, je veux être honnête avec vous j’ai ma vision et je me définis comme Martiniquais. Et si on me pousse dans mes derniers retranchements je suis un Martiniquais ancré dans l’espace Caraïbe et Panhumaniste.
Prendre le meilleur de chacun pour construire le meilleur pour tous.
Ti Sonson ni Lapawol 