Chaque fois que nous avons l’ opportunité de faire peuple et construire cette unification qui ferait notre force nous ne la saisissons pas. La raison est simple nous ne pratiquons pas en permanence cette démarche nous sommes dans une démarche de prendre le pouvoir de gestion ce qui est insuffisant alors qu’il nous faut prendre le pouvoir politique.
Plusieurs tendances politiques sont passées à la gestion du pays et toutes sans exception ont été confrontées aux mêmes difficultés , la situation actuelle nous permet d’expérimenter la sécurité sanitaire, la sécurité alimentaire, le fonctionnement démocratique dans le sens où la place est faite aux actions de groupes, au renforcement par l’apport de forces vives. Nous sommes dans la critique de ce qui se passe ailleurs, c’est facile de dire que l’on peut mieux faire. C’est facile de rester dans l’abstrait mais plus compliqué de concrétiser. Le critère de la vérité c’est la pratique.
Aujourd’hui l’évolution économique est un frein aux mouvements sociaux durs du fait de l’émergence d’une classe moyenne souvent réactionnaire qui se rapproche de la petite bourgeoisie. Le prolétariat est réduit à une classe de moindre importance je parle bien entendu de ce que je constate en Martinique.
C’est pourquoi je pense que le moment est venu de construire un programme d’unification pour faire face au pouvoir central, je ne parle pas pour l’instant d’opposition je parle d’indifférence c’est à dire ils font nous ne pouvons pas les en empêcher, mais nous expérimentons un pouvoir politique sur la base d’un programme d’unification et d’émancipation.
Je suis naïf mais tant pis!